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Soirée Champlain 2015

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La soirée annuelle de la section Champlain de l’Association Canadienne de Sciences Géomatique (ACSG) avait lieu jeudi le 12 Mars à l’Hôtel de Glace de Québec. Une tradition depuis 10 ans pour la section Champlain et l’occasion de rencontres pour les gens de la communauté géomatique.

La soirée a commencé par une visite guider des lieux avec explication technique sur la conception de l’hôtel et des accessoires de glace. Les lieux ont une température ambiante de -5 degrés Celsius, peux importe le temperature extérieur.

Suite à la visite, une présentation de la présidente de la section Champlain, Mme Annick Jalon, a fait une rétrospective de l’année 2014 et sur le Géo-congrès de 2014. Elle a remercié tous les partenaires et participants. Par la suite un cocktail servi dans un verre de glace, soupe et sandwich furent servis à tous les convives.

Ce fut alors l’occasion de rencontrer et de discuter les gens de l’industrie de la Géomatique et de promouvoir l’arriver très prochaine de Airborne Sensing Corporation dans la ville de Québec. Michel Dionne

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Réunion annuelle printanière de l’ASPRS

Réunion annuelle printanière de l’ASPRS

La réunion annuelle printanière de l’American Society of Photogrammetry and Remote Sensing (ASPRS) s’est tenue à Louisville, au Kentucky, où le parler « sodern » du sud des États-Unis m’a quelque peu déconcerté.  En sirotant une traditionnelle menthe à l’eau, j’ai eu le bonheur de visiter l’historique hippodrome de Churchill Downs, où se tient chaque année le Derby du Kentucky, événement sportif le plus ancien en Amérique du Nord.

Le congrès s’est enfin attaqué à une lacune qui affligeait depuis longtemps la cartographie en Amérique du Nord. Après avoir conservé durant près de 25 ans les mêmes normes cartographiques, l’ASPRS modernise enfin les normes qui s’appliquent tant à la photogrammétrie qu’au LIDAR.  Le projet de norme est agréablement moderne car il se départit de l’archaïque formule d’exactitude pour la remplacer par un tableau plutôt simple réunissant la taille des pixels et la valeur efficace, avec lesquelles nous sommes tous familiers.

La norme est intéressante, car chacun des tableaux s’applique à un besoin particulier de précision d’un projet tel qu’ingénierie, cartographie ou richesses forestières.  Tout organisme géospatial serait alors en mesure de simplifier ses normes en se contentant d’indiquer (ASPRS, catégorie 1, 2, 3…). Les Canadiens n’ont pas à s’inquiéter : nos confrères américains ont adopté le système métrique!

Changer ses habitudes prend parfois longtemps, mais pouvoir compter sur une norme simple, souple et moderne représente un avantage indéniable pour tout organisme désireux de fournir des données géospatiales.

Jetez un coup d’œil au projet de norme :

http://www.asprs.org/PAD-Division/Map-Accuracy-Standards-Working-Group.html

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LIDAR

LIDAR

À l’occasion d’un récent essai hivernal, Airborne a installé à bord d’un Piper Navajo équipé dune double baie un Lidar et un appareil photo numérique afin de les comparer directement.  Comme nous sommes l’une des rares entreprises d’Amérique du Nord à posséder un avion capable d’accommoder simultanément deux appareils de grand format, nous avons résolu de trancher le débat sur les mérites respectifs du LIDAR et de la PHOTOGRAMMÉTRIE MULTISPECTRALE.

Quelques observations préliminaires

Alors que, dans les zones de végétation, le Lidar semble donner un meilleur rendu de la surface « dénudée » du sol que la modélisation numérique de la surface par photogrammétrie, on ne constate entre la modélisation numérique et le LIDAR qu’une différence de la valeur efficace de 1,5 pixel sur les surfaces dures (soit environ 6 cm à cette échelle). Même si ces deux genres de surface étaient représentées avec la même précision, la photogrammétrie traditionnelle permet malgré tout d’obtenir la représentation la plus fidèle du terrain si l’on considère des caractéristiques telles des murets ou des surfaces dures à forte pente.

Même si nous avons dû nous emmitoufler chaudement pour affronter le froid, ces vols ont constitué une belle aventure et une magnifique occasion d’étayer au moyen de véritables données le rendement comparatif de ces deux technologies.

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Chefs de file de solides technologies polyvalentes de géomatique

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Chefs de file de solides technologies polyvalentes de géomatique

À l’issue de chacune de nos missions, les photographies aériennes précises et de haute qualité d’Airborne Sensing font appel aux tout derniers perfectionnements de la géodésie et de la photogrammétrie afin d’assurer que les produits que nous livrons respectent ou dépassent les exigences de nos clients. Forts de plus de 20 ans d’expérience en post-traitement des données GNSS aériennes, nous nous enorgueillissons d’offrir une infrastructure complète de planification des missions, notre propre arpenteur professionnel, le géoréférencement direct grâce à notre système de positionnement et d’orientation par GNSS/UMI, nos procédés automatisés de triangulation aérienne avec possibilité d’intervention humaine, nos possibilités d’arpentage géodésique au sol et la création de modèles numériques de la surface du sol et d’orthophotographies. Nous possédons de plus l’équipement nécessaire pour numériser les photographies argentiques et les rendre ainsi compatibles avec les logiciels de traitement d’image et de photogrammétrie.

Une expérience du positionnement précis 



 Il y a plus de 20 ans, Airborne Sensing a mené l’une des premières missions de levés GPS au Canada, ce qui a exigé la mise au point d’une interface qui transmet au journal des positions GNSS le point médian du signal déclencheur de l’obturateur avec une précision de 300 microsecondes (2 cm). Le décalage entre le centre de l’antenne GPS et le centre optique de l’appareil photo est connu à 1 mm près. Même si la technologie GNSS (alors appelée GPS) ne disposait alors que d’une seule fréquence, ASC a démontré qu’une précision de moins de 2 décimètres était possible lorsque les récepteurs étaient situés aussi loin qu’à 400 km de la zone des levés.

Planification complète des missions

Airborne Sensing s’est dotée d’un protocole de planification des missions afin de faire en sorte que toute la marchandise livrée réponde aux exigences du client et nos levés sont conçus en fonction des réseaux actifs utilisés localement et des observations GNSS statiques. Au moyen d’un système d’information géographique (SIG), nous cartographions notre plan de vol, la zone des levés, les bases aéroportuaires, les stations GNSS actives et les stations géodésiques déjà en place. Les cartes produites à partir du SIG forment la base de référence de nos photographies, des plans de vol et de l’analyse météorologique en temps réel pour la mission. Après consultation avec le client, nous dotons la mission des cibles appropriées et de caractéristiques photographiquement identifiables. Nous consultons les organismes de contrôle et de référence spatiale (aux niveaux municipal, provincial et fédéral) afin de déterminer la précision disponible et dans quelle mesure celle-ci peut s’appliquer aux exigences de la mission, puis nous déterminons quel réseau actif de GNSS existe dans la région (p. ex. SCRO, CACS ou autres réseaux virtuels de référence). Nous calculons ensuite la translation nécessaire depuis ces réseaux. Nous utilisons les logiciels suivants pour traiter les données géodésiques et photogrammétriques :


Applanix : géoréférencement direct

Inpho : observations de triangulation aérienne

BINGO : triangulation aérienne

Grafnav : données GNSS en vol fournies par l’antenne de GPS de l’avion, sans les données inertielles

Grafnet : ajustement des données statiques du réseau GNSS à partir des stations terrestres GNSS

PPP : positionnement précis servant à calculer les coordonnées des stations terrestres GNSS

TRNX : logiciel fédéral de transformation servant à la translation d’une année à l’autre du cadre de référence

NTV2 : logiciel de conversion du plan national de référence

Global Mapper/AutoCAD/Google Earth : SIG afin d’élaborer des calques cartographiques

Levés photogrammétriques et géodésiques professionnels


Notre directeur de la géomatique possède plus de 20 ans d’expérience à titre d’arpenteur professionnel dans le cadre de missions d’arpentage de génie, géodésique et photogrammétrique pour des projets de toutes tailles en Amérique du Nord, en Amérique Latine et aux Antilles. Formé en Allemagne, au Canada et aux États-Unis, Robin est reconnu comme arpenteur géodésique par l’Association of Ontario Land Surveyors (AOLS).

Géoréférencement direct et triangulation 
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Le système de positionnement et d’orientation par GNSS/UMI qu’utilise Airborne Sensing a été mis au point par la société Applanix. L’appareil de géoréférencement direct combiné GNSS/positionnement inertiel recueille pendant le vol les données GNSS une ou deux fois par seconde et les données de positionnement inertiel 200 fois par seconde. Il peut ainsi mesurer à moins de 15 cm la position de l’appareil photographique par rapport au centre de la terre, ainsi qu’à un peu plus de 1/1000 de degré l’angle de son axe optique par rapport à l’horizontale. Les données fournies par cet appareil sont ensuite post-traitées au moyen d’algorithmes de filtration GNSS/positionnement inertiel afin de calculer les coordonnées x,y,z et w,p,k de l’appareil photo au moment de la prise de vue.