Réunion annuelle printanière de l’ASPRS
La réunion annuelle printanière de l’American Society of Photogrammetry and Remote Sensing (ASPRS) s’est tenue à Louisville, au Kentucky, où le parler « sodern » du sud des États-Unis m’a quelque peu déconcerté. En sirotant une traditionnelle menthe à l’eau, j’ai eu le bonheur de visiter l’historique hippodrome de Churchill Downs, où se tient chaque année le Derby du Kentucky, événement sportif le plus ancien en Amérique du Nord.
Le congrès s’est enfin attaqué à une lacune qui affligeait depuis longtemps la cartographie en Amérique du Nord. Après avoir conservé durant près de 25 ans les mêmes normes cartographiques, l’ASPRS modernise enfin les normes qui s’appliquent tant à la photogrammétrie qu’au LIDAR. Le projet de norme est agréablement moderne car il se départit de l’archaïque formule d’exactitude pour la remplacer par un tableau plutôt simple réunissant la taille des pixels et la valeur efficace, avec lesquelles nous sommes tous familiers.
La norme est intéressante, car chacun des tableaux s’applique à un besoin particulier de précision d’un projet tel qu’ingénierie, cartographie ou richesses forestières. Tout organisme géospatial serait alors en mesure de simplifier ses normes en se contentant d’indiquer (ASPRS, catégorie 1, 2, 3…). Les Canadiens n’ont pas à s’inquiéter : nos confrères américains ont adopté le système métrique!
Changer ses habitudes prend parfois longtemps, mais pouvoir compter sur une norme simple, souple et moderne représente un avantage indéniable pour tout organisme désireux de fournir des données géospatiales.
Jetez un coup d’œil au projet de norme :
http://www.asprs.org/PAD-Division/Map-Accuracy-Standards-Working-Group.html